Augmentation mammaire

La plastie mammaire d’augmentation consiste à augmenter le volume des seins. Elle peut être réalisée à l’aide d’implant mammaire ou de transfert graisseux (ou lipofilling).

Elle vise à restaurer une harmonie en respectant l’équilibre anatomique du sein, et global en conseillant un résultat naturel ou érotique mais sans excès.

La satisfaction des patientes après cette intervention est souvent élevée ainsi que le retentissement psychologique très positif.

C’est une des interventions les plus courantes en chirurgie esthétique, et dont peut bénéficier toute patiente majeure, dès l’âge de 18 ans.

Concernant les augmentations mammaires par lipomodelage (ou transfert de graisse), elles sont indiquées chez des patientes souhaitant une augmentation modérée du volume de leur poitrine, volontiers sans implant, avec des réserves de graisse, indemne de risque de cancer du sein. Le poids doit être stable.

Il sera nécessaire avant l’intervention de réaliser une mammographie et/ou une échographie mammaire datant de moins de 6 mois avant l’intervention.

L’augmentation mammaire par lipofilling

Le transfert graisseux au sein représente une avancée majeure en chirurgie plastique. Il permet d’obtenir une augmentation modérée du volume mammaire. C’est une technique autologue, c’est-à-dire qu’elle utilise la graisse présente en excès pour permettre une augmentation du volume mammaire. Elle nécessite donc quelques réserves graisseuses.

Le volume obtenu dépendra de l’importance des réserves de graisse.

Cette technique a l’énorme avantage de ne pas utiliser de matériel étranger. Il n’y a donc pas de nouvelles interventions à prévoir. En l’absence de variation de poids, le volume obtenu est stable dans le temps. Le résultat est naturel.

Enfin, elle permet d’associer une augmentation mammaire à une lipoaspiration.

Un rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) de janvier 2015 explicite ses contre-indications :

• Une attente déraisonnable de la patiente quant aux résultats (augmentation mammaire importante) ;
• Une réserve de graisse insuffisante ;
• Une instabilité pondérale ;
• Des facteurs de risque familiaux, histologiques (biopsie mammaire révélant des lésions atypiques), génétiques et médicaux (ex : irradiation thoracique) de cancer du sein ;
• Une pathologie cancéreuse mammaire évolutive, mise en évidence par un bilan préopératoire radiologique anormal (ACR 3, 4, 5 ou 6).

L’augmentation mammaire par prothèses mammaires

La plastie d’augmentation consiste à augmenter le volume de la poitrine grâce à la mise en place d’une endoprothèse souple, de consistance naturelle, composée de gel de silicone entouré d’une enveloppe constituée d’un élastomère de silicone. Ils permettent d’obtenir un résultat naturel au toucher et stable dans le temps.Les implants mammaires ne cessent de s’améliorer, permettant toujours d’obtenir une paroi plus solide pour l’enveloppe de la prothèse, une meilleure résistance à l’usure, des gels de silicone « cohésifs » avec une consistance moins fluide. Les implants diffèrent par leur taille mais aussi par leur forme.

Ces améliorations permettent ainsi de répondre aux besoins et envies spécifiques de chaque patiente tout en renforçant une certaine fiabilité envers cette technique.

Ces dispositifs sont désormais soumis à une législation stricte et rigoureuse régie par la communauté européenne et l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des dispositifs médicaux implantables).
La consultation a ici pour but de déterminer ensemble, aux moyens d’une bonne information, la voie d’abord et donc la cicatrice, le positionnement de l’implant (en avant ou en arrière du muscle grand pectoral), son volume et sa projection.

• • La cicatrice peut être hémi péri aréolaire inférieure ou sous-mammaire, c’est-à-dire sous le sein. Cette cicatrice est très esthétique car le sein a tendance à retomber au-dessus, et elle est cachée au niveau d’une zone d’ombre.
  • L’implant peut être positionné
    • Derrière le muscle grand pectoral en Dual Plane qui vient coiffer le tiers supérieur de l’implant, permet d’atténuer le risque d’apparition d’un sillon sus-mammaire même chez les femmes minces ;
    • En avant du muscle grand pectoral, en arrière de la glande mammaire. Cette loge est choisie de préférence à la loge rétromusculaire chez certains sportifs sollicitant de façon intense les muscles pectoraux. Pour limiter au minimum la visibilité d’un sillon sus-mammaire, le choix pourra se porter sur une augmentation mammaire composite associant implant et lipomodelage. Enfin, cette position est choisie en cas de présence d’un implant thoracique profond (pectus excavatum associé).

L’augmentation mammaire composite

Cette technique tend à devenir une référence en augmentation mammaire esthétique chez les patientes minces.

En effet, chez une patiente mince, les réserves graisseuses sont insuffisantes pour réaliser une augmentation par lipofilling seul. A l’inverse, un implant peut être visible et peu naturel.

Il est alors tout à fait intéressant de combiner le transfert graisseux à une augmentation mammaire par prothèses ; on appelle alors cette augmentation : augmentation mammaire composite. Le principe est d’utiliser la graisse chez ces patientes minces, non pas pour augmenter réellement le volume mammaire mais pour donner un caractère naturel au niveau du décolleté et au niveau des zones où les tissus sont très fins.

L’augmentation mammaire est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire. L’intervention dure entre 1h et 2h30 selon la technique employée. Sauf exception, aucun drainage n’est mis en place, limitant ainsi l’inconfort post opératoire.

Dans le cas d’une augmentation mammaire par lipofilling, celle-ci est effectuée par injection de graisse.

La graisse est prélevée sur la patiente au niveau de ses réserves graisseuses par lipoaspiration. Cette graisse est ensuite préparée et purifiée avant d’être réinjectée au niveau du sein. Les cicatrices de la chirurgie esthétique d’augmentation mammaire par injection de graisse sont très discrètes, millimétriques.

Ainsi, pendant la même intervention, la patiente bénéficie d’une augmentation mammaire sans implant et d’une liposuccion.

L’augmentation mammaire par lipofilling

Au niveau de la poitrine, les ecchymoses sont fréquentes et disparaissent en une quinzaine de jours. L’œdème lié à l’intervention disparaît environ en un mois. L’évolution du volume se fait vers une perte progressive d’environ 30 % du volume apporté, mais la patiente, du fait de l’œdème, peut avoir l’impression de perdre plus car le volume perçu au lendemain de l’intervention correspond au moment où l’œdème est maximal. Le volume est stable après environ 3 mois.

Au niveau des sites prélevés, les douleurs correspondent à celles constatées lors d’une liposuccion, modérées pendant 48 heures, traitées par des antalgiques simples. En fin d’intervention, un antalgique dilué dans du sérum adrénaliné est infiltré, ce qui limite les douleurs du site de prélèvement au cours des 24 premières heures.

Les ecchymoses sont très marquées et persistent environ trois semaines. L’œdème postopératoire disparaît en trois mois. Pour favoriser la résorption de l’œdème, la réalisation d’auto massages circulaires des zones de prélèvement est préconisée. Une compression localisée peut être recommandée pendant un mois, mais n’est pas prescrite de façon systématique.

Concernant les activités sportives, il est conseillé de patienter en moyenne 4 semaines pour optimiser le résultat.

L’augmentation mammaire par prothèses mammaires

Le soir de l’intervention, la patiente est levée. Un pansement compressif est retiré au 2e jour post opératoire et remplacé par un soutien-gorge médical maintenu deux mois, jour et nuit. Les douleurs postopératoires sont fréquentes, conséquences des sections musculaires, sources de contractures douloureuses: elles sont bien soulagées par les antalgiques prescrits

Les cicatrices sont pratiquement invisibles à l’œil nu ou dissimulées dans les plis naturels de la peau.

La reprise du sport progressive est autorisée à partir de la 6e semaine post opératoire. Il est important d’éviter les sports de bras mettant en jeu les muscles pectoraux.

Le bénéfice psychologique est impressionnant et largement apprécié par les patientes. Le gain de volume permet d’embellir globalement la silhouette et de restaurer votre pleine et entière féminité.

L’augmentation mammaire par lipofilling

Les premiers résultats sont visibles au bout de 2 à 3 semaines, mais ce n’est qu’au bout de 3 à 6 mois qu’il est possible d’apprécier le résultat définitif. Le volume de votre poitrine a augmenté de manière modérée et votre silhouette est affinée par les prélèvements de graisse.

L’augmentation mammaire par prothèses mammaires

A l’issue de l’intervention, il faut environ trois semaines pour un premier résultat, le temps que l’œdème disparaisse.

Le résultat final pourra être apprécié seulement 3 à 6 mois plus tard, le temps aux tissus de retrouver leur souplesse. Le résultat apparaît alors plus naturel et harmonieux.

Quels sont les risques associés à cette chirurgie ?

Les risques liés à l’augmentation mammaire incluent complications post-opératoires, asymétrie, infections, ou problèmes avec l’implant. C’est pourquoi il est nécessaire de choisir un chirurgien esthétique compétent et expérimenté, comme le Dr Goldammer.

Comment choisir la taille et la forme des implants ?

Pour choisir la taille et la forme de ses implants, il est crucial d’en discuter lors de votre première consultation avec le Dr Goldammer qui pourra vous conseiller selon votre morphologie et vos préférences esthétiques.

Est-ce que les résultats d’une augmentation mammaire sont permanents ?

Les résultats d’une augmentation mammaire sont durables, mais les implants peuvent nécessiter un remplacement ou ajustement avec le temps. C’est pourquoi il est important de faire des consultations de suivi sur les conseils du Dr Goldammer.

Comment savoir si l’augmentation mammaire est faite pour moi ?

Pour déterminer si l’augmentation mammaire vous convient, consultez le Dr Goldammer qui évaluera vos besoins et objectifs esthétiques.

Est-ce que je pourrai allaiter après une augmentation mammaire ?

La plupart des femmes peuvent allaiter après une augmentation mammaire, mais cela dépend de la technique utilisée et de la position de l’implant. Vous pourrez en discuter avec le Dr Goldammer lors de votre première consultation.