Nymphoplastie

La chirurgie esthétique génitale constitue une entité qui vise à améliorer l’aspect cosmétique et fonctionnel des organes génitaux externes. Elle s’est développée de manière importante depuis les années 1980. Chez la femme, l’intervention la plus fréquente est la nymphoplastie de réduction (ou labiaplastie), qui consiste à diminuer la taille des petites lèvres.

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Pourquoi les petites lèvres ressortent-elles ?

L’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres par rapport à celle des grandes lèvres. Ainsi en position debout les petites lèvres font protrusion au-delà des grandes, ce qui fait dire aux patientes qu’elles ont des petites lèvres « pendantes ».

L’étiologie de cette hypertrophie est idiopathique ou congénitale dans la plupart des cas. Cet aspect apparaît le plus souvent à la puberté mais il peut survenir après un accouchement ou à la ménopause.

L’hypertrophie est le plus souvent bilatérale conservant l’asymétrie physiologique des petites lèvres, la gauche étant naturellement plus importante que la droite ; elle peut cependant être unilatérale.

Si l’hypertrophie est importante, elle peut entraîner des irritations locales, des difficultés dans la toilette intime, et une gêne dans les rapports sexuels. Lorsque l’hypertrophie est modérée, il peut s’agir d’une simple gêne esthétique.

Qu’est-ce que la nymphoplastie chirurgicale ?

La nymphoplastie désigne tout geste visant à modifier la forme des petites lèvres.

Plusieurs techniques sont décrites :

  • La technique en V inversé : elle permet d’enlever l’excès cutanéo muqueux dans sa portion la plus importante tout en conservant les berges hyperpigmentées et en dissimulant la cicatrice en région muqueuse, en direction du vagin.
  • La résection peut aussi suivre le bord livre de la lèvre. Cette technique permet non seulement de traiter l’hypertrophie mais aussi le prolongement autour du clitoris. La cicatrice est située longitudinalement sur le bord libre interne des petites lèvres, elle est donc très peu visible.

Ce geste peut parfois, selon les indications, s’accompagner d’un lipofilling des grandes lèvres si ces dernières sont trop petites, voire inexistantes.

Dans quels cas recourir à une réduction des petites lèvres ?

La réduction des petites lèvres, également connue sous le nom de nymphoplastie, est une procédure chirurgicale qui peut être envisagée dès 18 ans dans divers cas :

Lèvres hypertrophiées. La labioplastie peut être considérée lorsque les petites lèvres sont hypertrophiées, c’est-à-dire lorsqu’elles sont excessivement grandes par rapport aux normes anatomiques ou qu’elles causent un inconfort physique ou psychologique pour la patiente.

Gêne physique. La nymphoplastie peut être envisagée si celles-ci provoquent des sensations d’inconfort ou de douleur lors d’activités quotidiennes telles que le port de vêtements ajustés, la pratique d’exercices physiques ou lors des rapports sexuels.

Complexe esthétique. Certaines femmes peuvent également considérer une réduction des petites lèvres pour des raisons esthétiques, afin d’atteindre une apparence génitale plus conforme à leurs préférences personnelles et à leur bien-être psychologique.

Comment se déroule la séance de labioplastie chez le Dr Goldammer ?

La première consultation est indispensable pour savoir si cette intervention est adaptée à votre cas particulier. Elle permet de cerner la demande du patient qui doit être claire et précise, sans être irrationnelle. Elle vise aussi à exclure toute dysfonction sexuelle pouvant déboucher sur une focalisation anatomique.

Cette intervention peut être réalisée en chirurgie ambulatoire, sous anesthésie générale ou locale avec sédation, selon le souhait de la patiente. Elle dure environ 1 heure.

Dans la plupart des cas, les suites postopératoires sont simples. Il est conseillé d’éviter les traumatismes locaux, le port de vêtements serrés et les sports de selle pendant un mois. Les fils sont résorbables et disparaissent en une quinzaine de jours. Les douleurs sont modérées et bien calmées par la prise d’antalgique classique.

Les soins postopératoires consistent en une bonne hygiène locale quotidienne et après chaque miction, et une réappropriation sensitive de la région vulvaire par des automassages.

Habituellement, les patientes peuvent reprendre leur activité professionnelle après trois ou quatre jours et les rapports sexuels après quatre semaines.

La complication la plus fréquente de cette chirurgie est l’hématome, lui-même principal cause de désunion. D’autres complications sont décrites comme un retard de cicatrisation.

Les suites opératoires d’une nymphoplastie

Suite à une nymphoplastie, la période post-opératoire est généralement peu douloureuse et requiert simplement l’usage d’antalgiques légers. Il est essentiel de pratiquer une hygiène intime minutieuse, incluant un nettoyage délicat et un séchage attentif de la zone après chaque passage aux toilettes. Après la douche, il est recommandé à la patiente de bien assécher ses parties intimes.

Il est fréquent de constater un léger gonflement et des saignements minimes après l’intervention, qui disparaîtront progressivement avec le temps. Le retour au travail peut s’effectuer entre 2 et 7 jours, voire plus longtemps selon la nature de l’activité professionnelle de la patiente. Il est conseillé de privilégier les sous-vêtements en coton et les vêtements amples pendant plusieurs semaines pour éviter les frottements.

La reprise des rapports sexuels est généralement possible après 4 à 6 semaines, de même que la reprise des activités sportives. Toutefois, les sports impliquant des frottements au niveau des parties génitales, tels que le vélo ou l’équitation, peuvent nécessiter une période d’éviction sportive plus prolongée.

Les résultats définitifs de la labioplastie sont habituellement visibles environ 2 mois après l’intervention. Les cicatrices deviennent quasiment invisibles au bout d’un mois, mais leur aspect définitif se manifeste après un an.

Quels sont les résultats d’une labioplastie ?

La nymphoplastie de réduction permet d’obtenir une vulve harmonieuse avec une taille des petites lèvres en rapport avec celle des grandes lèvres et du volume de la vulve.

Dans l’immense majorité des cas, les patientes jugent le résultat très satisfaisant. Elles sont bien améliorées dans leur vie personnelle. La cicatrice est très difficile à distinguer après plusieurs mois.

Tarif d’une réduction des petites lèvres chez le Dr Goldammer

Le prix d’une nymphoplastie est compris entre 1 400€ et 2 500€. L’Assurance Maladie peut participer à la prise en charge de l’intervention en cas d’hypertrophie majeure ou d’asymétrie.

FAQ

1. Combien de temps dure la récupération après une nymphoplastie ?

La plupart des patientes peuvent reprendre leurs activités quotidiennes légères dans les 7 à 10 jours suivant l’intervention. La guérison complète prend environ 4 à 6 semaines, durant lesquelles il est conseillé d’éviter les activités intenses.

2. La labioplastie présente-t-elle des risques ou des effets secondaires ?

Comme toute intervention chirurgicale, la nymphoplastie présente certains risques, notamment des saignements, des infections, des cicatrices, ou des changements dans la sensibilité. Cependant, ces complications sont rares.

3. La nymphoplastie affectera-t-elle ma vie sexuelle ?

La nymphoplastie ne devrait pas affecter négativement la vie sexuelle. Au contraire, certaines patientes rapportent une amélioration en raison de la réduction de l’inconfort et de la confiance en soi accrue.

4. Combien de temps dois-je attendre avant de reprendre des relations sexuelles ou des activités sportives ?

Il est généralement conseillé d’attendre au moins 4 à 6 semaines avant de reprendre des relations sexuelles ou des activités sportives intenses pour permettre une guérison complète.

5. La nymphoplastie est-elle couverte par l’assurance ?

En général, la nymphoplastie n’est pas couverte par l’assurance car elle est considérée comme une intervention esthétique. Cependant, si elle est justifiée pour des raisons médicales, une prise en charge partielle peut être possible.

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